lundi 24 octobre 2011

Les mille et une péripéties pour arriver en Turquie...

Ville de départ : Masouri, sur l'île de Kalymnos, en Grèce
Village d'arrivée : Geyikbahyiri, à côté d'Antalya, en Turquie

Nous partons tout frais et pimpant de Masouri le dimanche 23 vers 11h, après avoir croisé les élèves de polytechnique de maman au pied des falaises, et jusque là tout s'enchaîne parfaitement : d'abord le bus pour rejoindre Pothia, le gros port de l'île, puis dans la foulée un bateau qui nous emmène sur l'île voisine, Kos, d'où nous devons prendre un autre bateau pour la Turquie. Sauf qu'évidemment nous n'arrivons pas au bon port de Kos et qu'il faut, du coup, rejoindre l'autre port bien plus énorme (à Kos town). Les bus ne passent pas avant la fin de la journée, hors notre bateau pour la Turquie part à 16h. Et voici qu'un restaurateur, nous voyant tout penaud, nous appelle un taxi. Il arrive et nous propose de nous emmèner à Kos town pour 29 euros ! Sûrs de l'entourloupe, nous refusons et nous faisons insulter et par le taxi et par le restaurateur.
Au bout de 30 minutes d'errance plus tard, nous nous engouffrons dans le premier taxi venu et une demi-heure plus tard nous voila devant le bateau pour la Turquie. Heureusement, ce taxi ne nous demande que 28 euros, nous sommes donc gagnants !

A 16h30, le bateau largue les amarres et après 45 minutes de traversé, nous voici à Bodrum en Turquie !


Talisman de protection, ici incrusté dans le trottoir, mais aussi présent sur quasi- toutes les façades des maisons.


Marchand d'épices.



Puis direction la gare routière où nous trouvons un car de nuit qui nous emmène à Antalya. Départ à 22h30 et à 5h20 du matin, nous voici à la gare routière d'Antalya. Après avoir prolongé notre sommeil de 2 petites heures sur les bancs de la gare, nous décidons de chercher le bus qui nous emmènera à Geyikbahyiri, à 20 km d'Antalya.

Premier problème : les turcs, quel que soit leur âge ou leur boulot, ne parlent pas un mot d'anglais. Ainsi, ils nous envoient à droite et à gauche et nous vadrouillons un bon moment avec nos 20 kilos sur le dos à la recherche du bus unique qui fait 2 allers par jour à Geyikbahyiri. La quête est difficile car des centaines de bus partent toutes les 30 secondes des quatre coins de la gare.
Finalement, une dame nous prend de pitié et nous trouve l'ultime information : notre bus part à 13h ! Pour passer le temps, car il n'est que 9h, direction le centre ville. Nous nous engouffrons dans un bus qui nous emmène dans les quartiers très défavorisés de la ville, revient à son point de départ, repart d'où il vient, fait 4 fois le tour du pâté de maison pour finalement nous déposer dans le centre ! Victoire ! Finalement, mis à part le joli parc et la vue sur la mer, il n'y a que des boutiques de fringues !
Nous goûtons enfin au fameux jus de grenade, super bon ! A la fois sucré et acide.


La vieille ville d'Antalya et ses fortifications.


Cireur de chaussure à la gare routière.

Retour à la gare routière et à 13h, nous voici dans le bus, qui traverse des campagnes remplies de grenades et de grenadiers, remonte dans les montagnes et nous dépose devant notre magnifique camping où une sieste bien méritée nous attend ! 

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